“…j’ai beau me regarder, je ne peux pas me trouver déchue jusque-là.”
auteur |
Pierre Choderlos de Laclos |
œuvre |
Les Liaisons dangereuses (1782) |
mouvement |
Les Lumières, XVIIIe siècle |
genre |
roman épistolaire, libertinage de mœurs |
type de discours |
explicatif |
registre |
ironique, argumentatif |
cadre |
Paris et province, haute société, fin du XVIIIe siècle |
actants |
Mme de Merteuil, vicomte de Valmont |
situation |
Mme de Merteuil a conclu un pacte avec Valmont (s’il réussit à séduire la pieuse et vertueuse Madame de Tourvel, elle se donnera à lui). Mais elle ne respecte pas le contrat et préfère la rupture à la soumission. |
quoi ? |
liberté (revendiquée par la marquise de penser et de s’exprimer), égoïsme (elle s’octroie le droit de penser à son propre plaisir, comme les hommes — métaphore filée du sérail) |
comment ? |
reproche (elle reproche à Valmont d’être tombé amoureux d’une autre), ironie (elle se moque de Valmont, de sa prétention, et le compare à son nouvel amant, Dancenny) |
pourquoi ? |
indépendance (elle préfère rompre plutôt que de se soumettre à l’emprise de Valmont, en prétendant que sa décision serait peut-être arbitraire, comme celle d’un homme) |