«Sous le pont Mirabeau coule la Seine…»

auteur Guil­laume Apol­li­naire
mou­ve­ment sym­bol­isme, sur­réal­isme
œuvre Alcools (1913)

genre poème, en inter­tex­tu­al­ité avec la «Chan­son d’au­tomne» (hypo­texte) de Ver­laine
dis­cours descrip­tif
reg­istre lyrique, élé­giaque

cadre Paris, le pont Mirabeau que le poète tra­ver­sait pour aller voir sa maîtresse
actants le poète seul avec lui-même
sit­u­a­tion A l’an­goisse de l’in­con­stance (dans le con­texte de sa rup­ture avec Marie Lau­rencin, une artiste-pein­tre) et du temps qui s’é­coule, Apol­li­naire répond par un appui sur la tra­di­tion poé­tique, une recherche de cor­re­spon­dances entre les choses, observe un retour pos­si­ble de cer­tains phénomènes, et affirme sa présence créa­tive.

quoi ? rup­ture du lien amoureux (sym­bol­isé par le pont), fuite du temps (sym­bol­isé par la Seine)
com­ment ? lien avec la tra­di­tion (échos de la Chan­son d’au­tomne de Ver­laine), liens entre les choses (Seine, amour, temps), retour de cer­tains phénomènes (joie/peine, nuit/jour, couplet/refrain, vers courts/vers longs), moder­nité créa­tive (pas de ponc­tu­a­tion, motif du pont)
pourquoi ? affir­ma­tion de la présence (je demeure) du poète (alors que Ver­laine se lais­sait emporter au vent mau­vais), qui relie le passé et l’avenir face à l’an­goisse du temps qui passe et des sépa­ra­tions




Le Pont Mirabeau ?




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